Gabriela Friedli Trio

Gabriela Friedli   p, comp
Daniel Studer   b, comp
Dieter Ulrich   dr, bugle

... Intensiv geht es hier zu. Gemütlich wird es nicht. Zunächst glaubt man, eine sperrige Exposition zu hören, die in gemächlichere, sprich swingende Gefilde führt. Aber so ist es nicht. Es bleibt bei den Zumutungen der ersten Takte.

Nicht die Musik lenkt ein. Der Zuhörer muss es tun. Aber er lässt sich gewinnen. Verwundert bricht er auf. Etwas passiert mit ihm. Noch kann er nicht genau sagen, was es ist. Aber er lässt sich mitnehmen. Und er bereut es nicht. Takt für Takt erschliesst sich ihm ein neues Land. Unvermittelt befindet er sich in einer Wunderwelt von unerhörten Klängen.

Klavier, Bass und Schlagzeug ertönen mit-und gegeneinander, sprechen, streiten, zögern, finden zusammen. Dem Hörer geht es wie einem Schwimmer im kühlen Bergsee: Erst will er nicht hinein , dann ist er selig und will gar nicht mehr heraus ...
Manfred Papst, NZZ am Sonntag, 20. Januar 2013

Unser Trio entstand aus Omri Ziegele's 'Grossbauer'.
Viele Jahre sind wir nun am Proben und Entwickeln der Eigen­kom­posi­tionen, Konzepte und Improvisationen. Unser  musikalisches Spektrum reicht vom Swingthema in klassischer Klaviertrio-Tradition, bis hin zu offenen Stücken und Strukturen, teilweise mit präparierten  Instrumenten gespielt und in aufgelöster Triofunktion, d.h. mit wechselnden Rollenverhältnissen.

Diese vielfältige Musik verlangt nach einem differenzierten, facetten­reichen und undogmatischen Umgang mit Improvisation, welche unsere gemeinsame Basis ist.

Presse

Vittorio, Musiczoom, 2018

La pianista svizzera, dell’area di Zurigo, Gabriela Friedli ha diversi progetti con cui collabora, sia di improvvisazione che di new music, una dedizione, la sua, all’avanguardia, intesa a travalicare i limiti fra composizione e improvvisazione. Con il suo nuovo trio insieme a Daniel Studer al contrabbasso, altro protagonista dell’avanguardia musicale in Svizzera, e Dieter Ulrich alla batteria, si dedica ad una musica originale, in cui ciascuno dei protagonisti ha modo di fare sentire la propria voce in un dialogo paritario. Le composizioni sono divise fra la pianista e Studer, cinque a testa. È un progetto in cui l’ascoltatore è messo davanti ad una musica in divenire, al processo creativo degli artisti, in cui le strade fra composizione ed improvvisazione totale si intersecano rendendo difficile scoprire quale delle due sia quella seguita all’istante dagli esecutori. Tuttavia ciò è secondario davanti alla bellezza della musica in sé in esecuzioni dalla forte carica emotiva. C’è tutto quello che il trio per pianoforte ha espresso nell’ambito della musica moderna, dal free jazz in poi, in un continuo movimento alla ricerca del nuovo. Fra atmosfere in cui il contrabbasso suonato con l’archetto dà un’impronta misteriosa, ed altre in cui la propulsione, suonato con la tecnica del pizzicato, diventa irrefrenabile, il disco lascia una traccia indelebile nell’ambito del trio per pianoforte moderno.
Vittorio, Musiczoom, Juli 2018

Jean-Michel van Schouwburg, Orynx, 2018

D’un premier abord, le Gabriela Friedli Trio ne pourrait rien évoquer chez vous, si ce n’est que la scène improvisée helvétique est bien riche pour un pays de taille disons moyenne, mais où la culture et la musique vivante de qualité sont des choses prises aux sérieux autant parmi les citoyens, chez les opérateurs culturels et les autorités (ville, canton, fédération). En sachant que le contrebassiste n’est personne d‘autre que Daniel Studer, cette solide référence saute aux oreilles immédiatement. Daniel Studer s’est signalé récemment avec trois chefs d’œuvre discographiques chroniquées ici-même et très originales : Im Hellen de l’excellentissime String Trio Kimmig - Studer - Zimmerlin (hat(now)ART 2017), Raw, la collaboration de ce String Trio avec John Butcher parue sur Leo Records (LR 766) et son duo très épuré avec le clarinettiste Markus Eichenberger, Suspended, paru lui sur hatology. Dieter Ulrich est le batteur talentueux des trios du saxophoniste Christoph Gallio et maintenant avec Oliver Lake et Christian Weber (Intakt). Gabriela Friedli a pour elle, outre sa solide technique pianistique et son expérience musicale, une intelligence des formes musicales et la capacité de s’accorder avec deux improvisateurs aussi précis et pleinement consciencieux que Studer et Ulrich. Il en résulte un équilibre où chaque improvisateur a une voix à égalité dans le champ sonore de manière cohérente, relativement ludique et excellemment coordonnée. Le plaisir d’écouter et de suivre leurs diverses architectures élaborées pour chaque morceau dont une moitié est écrite par la pianiste (areas 2,6,7,8,10) et l’autre par le contrebassiste (1,3,4,5,9), renouvelle l’intérêt de l’auditeur et vivifie les échanges multidirectionnels du G.F. Trio. Lisibilité, limpidité, interactions intelligentes, grande écoute. La pianiste évite la démonstration et les pianismes conventionnels pour s’attacher dans l’espace mouvant du trio et l’occuper de manière dynamique et suggestive. Le batteur évoque le swing en faisant parler les potentialités sonores et bruissantes des peaux et des cymbales et en ouvrant son jeu pour qu’on ne perde aucun détail des tracés à l’archet et des vibrations intimes de la contrebasse dont ses doigtés variables sur la touche en connaissent les voix les plus secrètes. Un beau sens spontané de l’orchestration dans laquelle chaque personnalité met en lumière son / sa partenaire. Donc, il ne s’agit pas d’un trio de pianiste accompagné par un contrebassiste et un batteur, mais surtout une construction évolutive où l’activité instrumentale est équipotente et équidistante autour d’un centre rotatif imaginaire dans le sens de la plus grande démocratie «symbolique» possible en contradiction flagrante avec les rapports de force hiérarchiques qui ont cours au sein de trop nombreuses expressions musicales, même lorsqu’elles se revendiquent du free-jazz, de l’expérimentalisme etc... Exemplaire et (pour moi-même) à réécouter.

Manfred Papst, NZZ am Sonntag, 20. Januar 2013

Die Zürcher Pianistin Gabriela Friedli beweist mit ihrem fulminanten Trio-Album «Started», dass das Reservoir der Musik noch nicht erschöpft ist.
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Klaus Hübner, Jazzpodium 4/13

'Musikalische Warhheit' - Interview mit Gabriela Friedli
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