gabriela friedli

Gabriela Friedli   p, Komposition
Daniel Studer   b, Komposition
Dieter Ulrich   dr, bugle

Vittorio, Musiczoom, 2018

La pianista svizzera, dell’area di Zurigo, Gabriela Friedli ha diversi progetti con cui collabora, sia di improvvisazione che di new music, una dedizione, la sua, all’avanguardia, intesa a travalicare i limiti fra composizione e improvvisazione. Con il suo nuovo trio insieme a Daniel Studer al contrabbasso, altro protagonista dell’avanguardia musicale in Svizzera, e Dieter Ulrich alla batteria, si dedica ad una musica originale, in cui ciascuno dei protagonisti ha modo di fare sentire la propria voce in un dialogo paritario. Le composizioni sono divise fra la pianista e Studer, cinque a testa. È un progetto in cui l’ascoltatore è messo davanti ad una musica in divenire, al processo creativo degli artisti, in cui le strade fra composizione ed improvvisazione totale si intersecano rendendo difficile scoprire quale delle due sia quella seguita all’istante dagli esecutori. Tuttavia ciò è secondario davanti alla bellezza della musica in sé in esecuzioni dalla forte carica emotiva. C’è tutto quello che il trio per pianoforte ha espresso nell’ambito della musica moderna, dal free jazz in poi, in un continuo movimento alla ricerca del nuovo. Fra atmosfere in cui il contrabbasso suonato con l’archetto dà un’impronta misteriosa, ed altre in cui la propulsione, suonato con la tecnica del pizzicato, diventa irrefrenabile, il disco lascia una traccia indelebile nell’ambito del trio per pianoforte moderno.
Vittorio, Musiczoom, Juli 2018

Jean-Michel van Schouwburg, Orynx, 2018

D’un premier abord, le Gabriela Friedli Trio ne pourrait rien évoquer chez vous, si ce n’est que la scène improvisée helvétique est bien riche pour un pays de taille disons moyenne, mais où la culture et la musique vivante de qualité sont des choses prises aux sérieux autant parmi les citoyens, chez les opérateurs culturels et les autorités (ville, canton, fédération). En sachant que le contrebassiste n’est personne d‘autre que Daniel Studer, cette solide référence saute aux oreilles immédiatement. Daniel Studer s’est signalé récemment avec trois chefs d’œuvre discographiques chroniquées ici-même et très originales : Im Hellen de l’excellentissime String Trio Kimmig - Studer - Zimmerlin (hat(now)ART 2017), Raw, la collaboration de ce String Trio avec John Butcher parue sur Leo Records (LR 766) et son duo très épuré avec le clarinettiste Markus Eichenberger, Suspended, paru lui sur hatology. Dieter Ulrich est le batteur talentueux des trios du saxophoniste Christoph Gallio et maintenant avec Oliver Lake et Christian Weber (Intakt). Gabriela Friedli a pour elle, outre sa solide technique pianistique et son expérience musicale, une intelligence des formes musicales et la capacité de s’accorder avec deux improvisateurs aussi précis et pleinement consciencieux que Studer et Ulrich. Il en résulte un équilibre où chaque improvisateur a une voix à égalité dans le champ sonore de manière cohérente, relativement ludique et excellemment coordonnée. Le plaisir d’écouter et de suivre leurs diverses architectures élaborées pour chaque morceau dont une moitié est écrite par la pianiste (areas 2,6,7,8,10) et l’autre par le contrebassiste (1,3,4,5,9), renouvelle l’intérêt de l’auditeur et vivifie les échanges multidirectionnels du G.F. Trio. Lisibilité, limpidité, interactions intelligentes, grande écoute. La pianiste évite la démonstration et les pianismes conventionnels pour s’attacher dans l’espace mouvant du trio et l’occuper de manière dynamique et suggestive. Le batteur évoque le swing en faisant parler les potentialités sonores et bruissantes des peaux et des cymbales et en ouvrant son jeu pour qu’on ne perde aucun détail des tracés à l’archet et des vibrations intimes de la contrebasse dont ses doigtés variables sur la touche en connaissent les voix les plus secrètes. Un beau sens spontané de l’orchestration dans laquelle chaque personnalité met en lumière son / sa partenaire. Donc, il ne s’agit pas d’un trio de pianiste accompagné par un contrebassiste et un batteur, mais surtout une construction évolutive où l’activité instrumentale est équipotente et équidistante autour d’un centre rotatif imaginaire dans le sens de la plus grande démocratie «symbolique» possible en contradiction flagrante avec les rapports de force hiérarchiques qui ont cours au sein de trop nombreuses expressions musicales, même lorsqu’elles se revendiquent du free-jazz, de l’expérimentalisme etc... Exemplaire et (pour moi-même) à réécouter.

Gabriela Friedli p, Komposition
Co Streiff as, ss
Jan Schlegel eb
Dieter Ulrich dr

Reviews siehe: www.intaktrec.ch/rev225-a.htm

Peter Landis ts, ss, bs, comp
Gabriela Friedli, p

Monsier délire

Duo saxo-piano dirigé par le saxophoniste Peter Landis (soprano, ténor, basse) qui signe toutes les musiques de ce disque. Motifs simples mais bien développés qui évoquent Steve Lacy, avec des moments fougueux qui mettent en valeur la synergie entre les deux musiciens. “No Sorrow Tomorrow”, à ce titre, ressort du lot. Un jazz actuel intelligent et vivant.

Harald Haerter Unit-Records

Absolut spannend, interessantes Zusammenspiel, einzigartiger Sound, schöne Farben, mit Basssax noch nie so gehört.

Klaus Hübner, Jazzpodium

“Urgenta” heisst eine ursprüngliche niederländische Kartoffelsorte mit roter Schale und weissem, schwach mehligem Fleisch. Lässt man das “a” beiseite, bildet sich ein englisches Wort, das soviel wie dringend, eilig, zwingend, ja, nachdrücklich bedeutet. Nachdrücklich - mit diesem Begriff könnte man sich anfreunden mit der Musik von Peter Landis und Gabriela Friedli.
Sehr direkt und mit eigener Sprache pendelt das Duo zwischen Jazz und Neuer Musik, improvisierend solistisch und wieder vereint ergänzen sich Sopran-, Tenor- und Basssaxophon und das Piano. Alle sieben Titel stammen von Peter Landis, der seiner Partnerin in “Klangtraum” grosszügig eine längere Einleitung überlässt. Das ist schon sehr effektvoll, wie beide plötzlich übereinstimmend das Thema aufgreifen, oder wie Peter Landis mit dem satten Ton des Basssaxophons farbige Kontrapunkte zum hellen Klang des Klaviers verwendet. Landis versteht sich darauf, mit wenigen Tönen ein klares Klangbild zu entwerfen, wie er es bereits mit Suiten von Johann Sebastian Bach (im Original für Cello komponiert) und aktuell mit Gabriela Friedli tut.

Pirmin Bossart jazz'n'more 2013

zum Artikel (jpg)

Gabriela Friedli   p, comp
Daniel Studer   b, comp
Dieter Ulrich   dr, bugle

Reviews siehe: http://intaktrec.ch/rev214-a.htm

Gabriela Friedli p, Komposition
Co Streiff as, ss
Jan Schlegel eb
Dieter Ulrich dr

Reviews siehe: www.intaktrec.ch/rev159-a.htm

Susanne Wehrli fl, cb-fl 
Priska Walss, alphorn, tb 
Claudia Ulla Binder p 
Gabriela Friedli p

Massimo Ricci, The Squidco's Ear Februar 2010

An all-female Swiss quartet, basically the fusion of two duos. Pianist Gabriela Friedli and trombonist Priska Walss (here doubling on alphorn) are known as Duo Frappant, a CD already released on Intakt titled Intervista. A second pianist, Claudia Ulla Binder, was a regular performing companion of flutist Susann Wehrli, in this occasion also featured on melodica. The separate entities took the shape of Quatre Têtes five years ago, after having met at "Zürcher Stadtsommer 2004". As a symbolic memento of past times, three of the pieces in this program are duets. That these women are technically well-trained becomes evident from the very first cut "Beauty's Biest", a cross of amusing improvisation and chamber music which meshes somber chordal work and quiescent coals of whimsical, if digestible anti-patterns. Another episode, "Lavtina", examines the connections between a somewhat disenchanted predisposition to leaving lots of spaces for the ideas to flow and contrapuntal environments that might recall early theatre backgrounds. An acceleration of sorts is found in "Läufer und Turm", Walss' trombone spreading astute lines amidst a not overly dissonant harmonic tissue, while in "Penelope" the alphorn is tackled by rendering it akin to a didgeridoo against Wehrli's quasi-accordion melodica shades, causing yours truly to fantasize about a transverse If, Bwana/Guy Klucevsek liaison before aptly bowed piano strings conclude the whole with remarkable authority and a required touch of mystery. Someone could be turned off by the instrumental cluttering characterizing certain parts of the record, or decide that this kind of impromptu decision- making hides in actual fact a lack of revolutionary spark. This is in part true - we couldn't really say that everything sounds unexpected. Yet even during the most skeletal exchanges, such as the Wehrli/Friedli dialogue in "Voyageurs", the rewards come from a pair of factors: the absolute transparency of the timbres and the rather candid approach to unearthing instant solutions, both qualities manifested in every juncture by the musicians. This is a much appreciated attitude revealing seriousness – not necessarily a given in today's scene. Maybe the secret lies exactly there: this stuff does not sound like "avant-garde". Figuren appears more as an ongoing process involving four artistic voices who are still attempting to reach a superior level of consistency as a collective unit, but whose straight genuineness is a pleasant diversion from the annoyingly sanctimonious rigor shown by many weightier names in this field.

Luc Bouquet, Le Son du Grisli Februar 2010

De deux duos (Gabriela Friedli - Priska Walss / Claudia Ulla Binder - Susann Wehrli) est né Quatre têtes, quartet exclusivement féminin. De l’étrangeté de l’orchestration (deux pianos, flûte et trombone) émerge une intensité confondante. Car plutôt que de n’explorer qu’une seule piste, ce sont en multiples chercheuses de sons et de sens que se sont postées nos quatre musiciennes. Dans cette musique, se croisent l’attente et le tâtonnement, la curiosité et l’inquiétude. On y découvre des enchâssements de timbres singuliers (la grave palette de l’imposant cor des Alpes, un mélodica sorti des sentiers battus), des arithmétiques audacieuses (quartet et divers duos), des fugues et des courses-poursuites haletantes. Bruissements, glissandi, horizontalité inquiète, dialogues ludiques et affranchis s’entrecroisent sans tourment et avec une décontraction naturelle. Stabilité, classicisme des phrasés et cassures abruptes ne s’opposent nullement car on sent les quatre musiciennes durablement soudées et toujours en demande de nouvelles situations. Une réussite totale pour nos quatre têtes pensantes et si magnifiquement jouantes.

Omri Ziegele  as, voice
Jürg Wickihalder  ss
Bernhard Göttert  vcl
Gabriela Friedli  p
Jan Schlegel  eb
Herbert Kramis  b
Marco Käppeli  dr
Dieter Ulrich  dr

Reviews siehe: http://www.intaktrec.ch/rev112-a.htm

Gabriela Friedli p, Komposition
Co Streiff as, ss
Jan Schlegel eb
Dieter Ulrich dr

Reviews siehe: www.intaktrec.ch/rev102-a.htm

Priska Walss trombone, alphorn
Gabriela Friedli piano

Reviews siehe: http://intaktrec.ch/reintervista-a.htm

Omri Ziegele  as, badlyrics
Peter Landis  ss, ts
Christoph Gantert  tp
Hans Anliker  tb
Gabriela Friedli  p
Herbert Kramis  b
Jan Schlegel  eb
Marco Käppeli  dr
Dieter Ulrich  dr, bugle

Reviews siehe: http://intaktrec.ch/reziegele-a.htm

Tom Varner french horn
George Gruntz  piano
Christoph Baumann piano
Gabriela Friedli  piano
Hans Feigenwinter  piano

Liner Notes

by Tom Varner & Hans Feigenwinter
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